GRHL - HISTOIRE LOCALE DE RIS-ORANGIS

L'usine Diamalt appartenait à la Société Anonyme Progil qui fabriquait et commercialisait le diamalt, un sirop ambré de malt et les "Diases Progil". Le nom de cette société est cité dans les archives municipales dès 1911.

Sur la carte postale ci-dessus, on entraperçoit à droite le toit de la maison du propriétaire qui depuis a été démolie. En voici une meilleure vue :

« Les premiers bâtiments de l'usine Diamalt s'installent à la fin du XIXe siècle. Entre 1910 et 1912 a lieu un remaniement orchestré par l'architecte Paul Friesé (1851, mort au front en 1917) dans l'objectif d’accroître les capacités de production de malt. Les façades en meulière des bâtiments dessinés sont particulièrement soignées. Néanmoins, le succès de cette opération est plus lié à l'utilisation du procédé technique de dalle "champignon". Ce patrimoine industriel de Ris-Orangis est d'autant plus important qu'il constitue la seule cheminée encore debout sur l'ensemble des réalisations de l'architecte Friesé.

L'usine Diamalt ayant fermé, une succession de marques sont passées par ces locaux : Blédina, Lu, Belin, Danone. De nos jours, ces locaux industriels accueillent des bureaux. » (source : PSS)

Notons également que le site accueillit aussi un centre départemental d'entraînement des sapeurs pompiers.

Voici ce qu'on pouvait lire dans le numéro d'avril 1931 de la Revue de la Chocolaterie, Confiserie, Biscuiterie, Confiserie :

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Les bâtiments aujourd'hui : vois photo ci-dessous.

On remarque que la partie la plus haute du bâtiment a été accolé à l'ancien. Ce n'est pas l'ancien qui a été rehaussé. L'ensemble des autres structures de l'usine sont restées intactes. Finalement, seule la maison bourgeoise du propriétaire a disparu.

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