GRHL - HISTOIRE LOCALE DE RIS-ORANGIS

Groupe Rissois d'Histoire Locale. Association "loi 1901"

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LES PORCELAINERIES DE RIS-ORANGIS

LES PORCELAINERIES DE RIS-ORANGIS

Au milieu du XIXe siècle, deux porcelaineries s'installèrent à Ris-Orangis.
La plus importante était située rue du Pont (ancienne rue Edmond Bonté), la deuxième sur la Route nationale 7, dans la côte allant vers Corbeil, vers le 16 rue Albert Rémy.

Seule trace d'un nom - mais pas d'adresse - qui confirme la présence d'une fabrique en 1854, cette annonce dans l'Annuaire Général du Commerce et de l'Industrie de 1854

Seule trace d'un nom - mais pas d'adresse - qui confirme la présence d'une fabrique en 1854, cette annonce dans l'Annuaire Général du Commerce et de l'Industrie de 1854

On pense que ces établissements eurent une durée d'existence très courte, d'une dizaine d'années. Mais nous ne pouvons dater précisément leur implantation ni même si elles étaient présentes ensemble sur une période identique où si elles se sont succédé.
Nous avons écho d'une fabrique en 1854 (photo ci-dessus) mais il semble qu'encore en 1889 (à moins que le dictionnaire ne fut plus à jour) au moins une porcelainerie était encore une curiosité « touristique » comme le signalait le Dictionnaire Général de biographie et d'histoire de mythologie, de géographie ancienne et moderne comparées... de 1889.

En 1889, allusion à une porcelainerie dans le Dictionnaire Général de biographie et d'histoire

En 1889, allusion à une porcelainerie dans le Dictionnaire Général de biographie et d'histoire

Une chose est sûre, les villageois craignant la retombée des cendres incandescentes qui s'échappaient des hautes cheminées, firent une pétition avant d'obtenir le départ de ces entreprises qui n'employaient pourtant que des ouvriers rissois.
Curieusement, on trouvait au bas de ces pétitions les mêmes noms que sur les pétitions signées sous la Révolution, cinquante ans plus tôt, pour d'autres raisons. Probablement les enfants des premiers avaient hérité de leurs parents le goût de la contestation.
Une de ces usines s'en alla s'implanter à Méru, au nord-ouest de Paris. Malheureusement nous n'avons jamais retrouvé d'exemplaire des fabrications réalisées par ces ateliers dont on sait maintenant, au moins pour « Leroy et Bourdon » que leur dépôt était à Paris.

 

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