GRHL - HISTOIRE LOCALE DE RIS-ORANGIS

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La passerelle en bois

En 1940, le Génie fit sauter le pont pour les mêmes raisons qu'en 1870.
A leur entrée dans Ris-Orangis, en 1940, les Allemands trouvèrent donc le pont détruit par les troupes françaises pour ralentir leur avancée vers Paris. Il n'en restait que l'arche centrale. Ils furent contraints de construire une passerelle en bois, en aval du pont détruit. Elle s'appuyait sur l'arche centrale déplacée.

Mais un décalage d'une vingtaine de mètres séparait l'axe de la passerelle et l'axe de la rue du Pont (aujourd'hui rue Edmond Bonté) côté Ris-Orangis et l'allée des Peupliers côté Champrosay. Pour rattraper ce décalage, l'entrée et la sortie de la passerelle furent raccordées aux routes existantes par deux grandes courbes construites sur des remblais. Cette passerelle permettait uniquement le passage des piétons et des vélocipédistes.

Le pont de bateaux

Le 24 août 1944, avant l'arrivée des Américains, l'occupant met le feu à la passerelle pour protéger son repli.
C'est alors au tour des Américains de rétablir la circulation entre les deux rives pour poursuivre la progression de leur armée vers Paris.
Ils construisirent un pont de bateaux de caoutchouc gonflés. La résistance de ce pont permit aux chars et autres véhicules lourdement chargés de traverser la Seine.

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