GRHL - HISTOIRE LOCALE DE RIS-ORANGIS

Groupe Rissois d'Histoire Locale. Association "loi 1901"

GRHL - HISTOIRE LOCALE DE RIS-ORANGIS

VISITE DE RIS-ORANGIS - HIER ET AUJOURD'HUI (2)

LE MONUMENT AUX MORTS - L'ANCIENNE POSTE - LE CHÂTEAU

Le monument aux morts au bord de la route nationale 7

Le monument aux morts au bord de la route nationale 7

Le monument aux morts a été élevé en 1921 au bord de la route nationale. Pour les cérémonies officielles, il fallait donc fermer la circulation des voitures, peu nombreuses dans cette période d'après guerre. 

Le gendarme  du service d'ordre au "garde à vous" au milieu de la route

Le gendarme du service d'ordre au "garde à vous" au milieu de la route

Les personnalités et le service d'ordre devaient se mettre en face du monument sur la chaussée.  

Le monument repoussé au fond de la place

Le monument repoussé au fond de la place

Avec l'augmentation de la circulation on a dû repousser la stèle au fond de la place Gabriel Péri.

Avenue de Rigny

Avenue de Rigny

L'avenue de Rigny (du nom de la comtesse de Rigny) emprunte le tracé de l'allée qui menait de la grille du château au bord de la route nationale 7 jusqu'au château.

Le château de Ris, au milieu de son parc.

Le château de Ris, au milieu de son parc.

Cette toile de Mehling fut réalisée à la fin du 18e siècle, à l'époque où Bonaparte avait souhaité acheter le château. On pourrait s'étonner de voir des animaux paître sur les pelouses du parc. En fait ce domaine avait été classé "Bien national" pour sa mise en vente. En attendant il fallait le rentabiliser. C'est ainsi que la partie basse du parc, entre la route nationale 7 et la Seine fut mise en culture et que la partie haute, autour du château fut livrée en pâture aux animaux tels que vaches et moutons...

Le peintre s'est représenté lui-même sur son tableau, monté sur un perchoir.

La chapelle du château de Ris et la conciergerie à l'arrière

La chapelle du château de Ris et la conciergerie à l'arrière

La conciergerie et la chapelle du château de Ris. Ce bâtiment a été démoli en 1909 pour construire la première école primaire publique de Ris-Orangis.

La Poste

La Poste

Dans l'avenue de Rigny un nouveau bâtiment construit en 1911 a accueillit la Poste jusqu'en 1937. Cette maison existe toujours. Durant un temps le logement du premier étage a été occupé par un employé communal, puis les salles furent attribuées à diverses associations.

Le château de Ris avant et après sa restaurationLe château de Ris avant et après sa restauration

Le château de Ris avant et après sa restauration

Le château qui s'était énormément dégradé au fil du temps à été restauré en 2010. C'est toujours une maison de retraite ouverte à tous. Les décors et plafonds du rez-de-chaussée, surtout les pièces d'accueil du public et la salle à manger on été restaurés et les frises anciennes ont été respectées.

Entrée et salle à manger à l'époque de la Fondation DranemEntrée et salle à manger à l'époque de la Fondation Dranem

Entrée et salle à manger à l'époque de la Fondation Dranem

Le kiosque au fond du parc

Le kiosque au fond du parc

Dans le parc on pouvait voir un magnifique kiosque à musique constitué d'une charpente en fer forgé recouverte de panneaux de bois peint. 

Anecdote


Durant quelques années le GRHL a organisé des visites de Ris-Orangis à bord d'un minibus mis à notre disposition par la Ville. Le circuit de la visite comprenait le château de Ris en empruntant une allée passant dans le parc. Le commentateur faisait remarquer la présence de ce joli kiosque. Au cours d'une des dernières visites que nous avons organisée l'animateur a cité le kiosque en faisant son commentaire habituel sans tourner la tête vers le haut du parc. C'est le chauffeur du bus (un employé communal, habitué à nous conduire) qui fit remarquer l'absence du kiosque, merci à lui.
Il avait été vendu !
 

La tombe de l'artiste Dranem

La tombe de l'artiste Dranem

Dans un petit coin du parc, un reposoir aménagé sous les ombrages, on peut toujours y voir la tombe et un buste de Dranem.

Sur le socle , cette inscription :

"Ne pleurez pas,

vous que j'ai tant aimé faire rire"

 La glacière avec à son sommet un belvédère- Ouverture de la glacière parfaitement conservée et malheureusement des détritus au fond La glacière avec à son sommet un belvédère- Ouverture de la glacière parfaitement conservée et malheureusement des détritus au fond La glacière avec à son sommet un belvédère- Ouverture de la glacière parfaitement conservée et malheureusement des détritus au fond

La glacière avec à son sommet un belvédère- Ouverture de la glacière parfaitement conservée et malheureusement des détritus au fond

Dans la partie haute du parc, une glacière (non pas un rendez-vous de chasse), datant du 17e siècle, a été construite pour y stocker la glace, recueillie durant l'hiver, qui servira à composer des sorbets très appréciés à cette époque. Les fruits ou les boissons qu'on voulait rafraichir était placés dans un récipient plongé dans cette glace, qui elle n'était pas consommable. La marquise aimait monter au sommet de la glacière où, à l'abri du soleil elle pouvait contempler au loin la vallée de la Seine.

VISITE DE RIS-ORANGIS - HIER ET AUJOURD'HUI (2)VISITE DE RIS-ORANGIS - HIER ET AUJOURD'HUI (2)

La Direction de l'établissement permet quelques fois à des associations d'organiser, dans le parc du château, des manifestations très appréciées des résidents. Ce fut le cas en 2011, à l'occasion du centième anniversaire de la Fondation Dranem. 

Un couple de musiciens et chanteurs donnaient une représentation d'airs du début du 20ème siècle. Il avait été demandé aux visiteurs et aux résidents de se costumer pour évoquer cette époque. 

Une association de collectionneurs de La Renault 25, avait également exposé trente véhicules représentant une gamme complète de ce modèle. Même s'il n'y avait pas correspondance des époques cela avait été spectaculaire de voir ces belles dames est ces beaux messieurs dans leur atours d'antan se promener au milieu de ces voitures modernes.

 

Partager cet article

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Commenter cet article