GRHL - HISTOIRE LOCALE DE RIS-ORANGIS

Carte de Cassini - Les routes rectilignes sont parfois entrecoupées de légères sinuosités comme à Longjumeau et à Juvisy où la route royale traversait le village (avant 1723).

La route nationale 7 fut successivement une voie gallo-romaine, la Grande Route Impériale de 1^ère catégorie n°8 en 1813, la Route Royale n°8 de Paris à Fontainebleau en 1816, la Route Royale n°7 de Paris à Antibes en 1835, la Route Impériale n°7 en 1860 et la Route Nationale n°7 en 1880.
En 1928, le bas de la rue (jusqu'à la rue de Seine) devint la rue Albert Remy alors que le haut de la côte était communément appelé « La Montagne ».
En 1932, elle prit le nom d'avenue de Fontainebleau, puis le haut de la rue devint la rue de Paris en 1937.
Après que le 25 août 1944, les premiers soldats américains entrèrent dans Ris, cette voie s'appela « Avenue de la Libération » de l'entrée dans Ris en venant de Corbeil jusqu'à la rue de Seine et « Rue Albert Rémy » de la rue de Seine jusqu'à la sortie vers Paris.

♦ À propos des voies gauloises
Les routes gauloises étaient rarement dallées ou pavées. Elles pouvaient être empierrées (galets, graviers, cailloux non calibrés, argile) ou en terre. Le seul exemple connu dans le département de l'Essonne de voie dallée est à Linas où, en 1911, on a repéré un tronçon sur 50 mètres avec des traces d'ornières.
Les voies passaient sur les plateaux plutôt que dans les vallées comme celle de la Juine, l'Essonne, l'Orge, souvent difficiles parce que marécageuses, et plus dangereuses en cas d'embuscade.

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