GRHL - HISTOIRE LOCALE DE RIS-ORANGIS

Groupe Rissois d'Histoire Locale. Association "loi 1901"

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LE CHÂTEAU DE TROUSSEAU

Château de Trousseau © GRHL

Château de Trousseau © GRHL

Le château de Trousseau appartenait sous la Révolution a un nommé Pileur de Brévannes. Le domaine fut mis sous scellés, le 3 mars 1793 et mis en vente comme « bien national ». Le général comte Ordener en fit l'acquisition le 2 nivôse an XI (22 décembre 1802) pour la somme de 150 000 F et le transmit à son fils le général comte Michel Ordener.
Le domaine fut ensuite racheté vers 1842 par Monsieur Harenger ancêtre de l'actuel propriétaire. Les jardins du parc, le potager et les bassins d'agrément étaient alimentés par un aqueduc souterrain qui existe toujours.

 

Le château de Trousseau et sa ferme de nos jours à Ris-Orangis
Le château de Trousseau et sa ferme de nos jours

 

Sur la propriété on distinguait la grande ferme de la petite. Dans la première, on peut encore voir un four à pain et une fromagerie. La petite ferme, à l'écart de la grande cour était réservée à la basse cour, lapins chèvres etc...

 

La grande ferme du château de Trousseau vers 1906 © GRHL

La grande ferme du château de Trousseau vers 1906 © GRHL

Vestige de la petite ferme du château de Trousseau, de nos jours © GRHL
Vestige de la petite ferme du château de Trousseau, de nos jours © GRHL

 

Sous la Révolution, le fermier de la grande ferme du château se nommait Desvignes.

En juillet 1791, il emploie trois journaliers de Ris, le fils Juvet, le fils Dasmin et Bablon pour faucher les avoines. Il leur propose trente sols l'arpent alors que les ouvriers réclament 39 sols et demi. Devant cette exigence, le sieur Desvignes va chercher trois faucheurs à Corbeil et leur propose trente sols qu'ils refusent, réclamant quarante sols. M. Raby, le maire de Ris accompagné d'un conseiller municipal tentent une conciliation et finalement obtiennent du fermier que les trois faucheurs de Ris reçoivent trente cinq sols par arpent, pour le prix de la fauche. (extrait de Quand Ris et Orangis s'appelaient Brutus)


 

Le four à pain avant sa restauration
Le four à pain avant sa restauration

 

Quant au four à pain, il en existait probablement dans toutes les fermes. Il ne fonctionnait plus depuis longtemps jusqu'au jour récent où le propriétaire et quelques locataires qui résident aujourd'hui dans la ferme devenue habitations, décidèrent de le remettre en état. Il paraît que la première fournée ne fut pas très réussie. Tout s'apprend, même le métier de boulanger.
À l'occasion de petites fêtes amicales, on refait ainsi le pain à l'ancienne.

 

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