GRHL - HISTOIRE LOCALE DE RIS-ORANGIS

La Seine, au début du XXe siècle, était un lieu d'intense activité.
Comme tous les fleuves, c'était d'abord une voie de circulation. Au milieu du XIXe siècle c'est par cette voie navigable que les colons sont partis pour l'Algérie à bord de chalands cabanés tirés par des hommes ou des chevaux.

Le transport par péniches tirées par un remorqueur à vapeur ou autonomes était très fréquent. On peut encore en voir aujourd'hui, qui transportent le blé qui alimente les grands moulins de Corbeil. Le coche d'eau, appelé aussi "corbillard", faisait le service entre Corbeil et Paris et s'arrêtait à Ris-Orangis au port de La Borde. 

Les pêcheurs étaient nombreux à venir taquiner le goujon ; on venait s'y baigner, faire du canotage en louant des embarcations à la maison Colas, ou tout simplement se promener sur le chemin de halage, à l'ombre des arbres.

Les cafés-restaurants de la rue de la Gare (aujourd'hui : rue Edmond Bonté) et des bords de Seine louaient presque tous des barques et avaient des fiches permanentes plantées dans le lit de la rivière.

Voir aussi Crues et inondations
 

À LIRE AU AUSSI DANS NOS PUBLICATIONS :