Groupe Rissois d'Histoire Locale. Association "loi 1901"
19 Juin 2019
Le cimetière, ouvert après la Révolution, a été installé sur un terrain donné par Jacques Étienne Alexandre Anisson-Duperron, seigneur de Ris.
Il a remplacé le petit cimetière qui se trouvait placé entre la route royale (RN7) et l'ancienne église.
Le carré militaire, ouvert au centre du cimetière en 1915, a reçu les enfants de Ris-Orangis, morts pour la France durant la guerre de 1914-1918. Cet espace a été agrandi pour recevoir les morts de la guerre de 1939-1945 et de la guerre d'Algérie.
On peut y voir les tombes de deux aviateurs :
Celle d'Henri Robida, de marbre noir, représente deux ailes tendues vers le ciel encadrant une mappemonde avec le tracé du parcours du record Paris-Hanoï-Paris qu'il effectua en janvier 1932. Sur ce vol, il était l'équipier du pilote Paul Codos. A l'aller le vol s'est fait sans chercher à battre le records de vitesse et de durée. Sous la mappemonde, sont gravées deux médailles, dont la Légion d'Honneur.
Avec Henri sont inhumés sa mère et son beau-père, Henri Huet, ainsi que son père Louis Auguste Robida. Ce dernier, engagé volontaire pendant la guerre de 1914-1918 est mort pour la France en 1915. Sur le côté de la stèle, à côté de son nom, sont gravées ses médailles du combattant et la croix de guerre.
Sur la tombe du deuxième aviateur, Marcel Haegelen, qui résidait au 20 de la rue de Talhouët, on peut lire sur la pierre tombale l'inscription suivante :
Grand officier de la Légion d'Honneur
Médaille militaire
Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945
16 citations à l'ordre de l'Armée
Au cours d'une carrière exceptionnellement brillante
a porté haut le prestige des Ailes françaises
Titulaire de 22 victoires au cours de la guerre de 1914-1918
et d'une victoire en 1940
Une plaque avec palmes porte l'inscription :
Offert par l'aéro-club Marcel Haegelen de Champigny-sur-Marne.
L'autre monument notoire du cimetière est le grand caveau de la Fondation Dranem. Ce dernier a reçu, depuis 1911, les dépouilles des artistes lyriques qui ont terminé leur vie, parfois dans la misère, au château de Ris qui avait été racheté par l'artiste Dranem.
Un autre caveau intéressant, celui des gens du voyage.
Parfois, le corbillard faisait défaut et la Société de transports Gitton prêtait un de ses camions pour les inhumations.
Ce fût encore le cas le 23 août 1944 où les victimes de la fusillade du 21 août 1944, furent transportés au cimetière par un camion Gitton, garni des tentures mortuaires.
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