GRHL - HISTOIRE LOCALE DE RIS-ORANGIS

Groupe Rissois d'Histoire Locale. Association "loi 1901"

GRHL - HISTOIRE LOCALE DE RIS-ORANGIS

RIS LE VILLAGE - SON NOM, SON HISTOIRE

Ris-Orangis au 18e siècle © Carte de Cassini

Ris-Orangis au 18e siècle © Carte de Cassini

Le site a de tout temps été un lieu de passage comme le montrent  les découvertes archéologiques faites aussi bien en Seine que sur terre. La présence d'un établissement gallo-romain est attestée dès le milieu du 1er siècle  au bord de la voie qui deviendra la RN7. En outre une sépulture de la fin du 4e siècle a été découverte le long de la RN7 à l'angle de la rue Victor Leray.

L'église Saint Blaise, première église de Ris, date du 12e siècle et devient, après reconstruction, l'église Notre-Dame en 1867  .

Le centre historique de notre ville s'est progressivement agrandi avec l'apport d'un hameau, La Borde et d'un village isolé, Orangis qui est rattaché à Ris en 1793 donnant lieu au nom de « Ris et Orangis réunis » avant qu'en décembre de la même année, la commune prenne le nom de "Brutus". C'est en 1796 qu'elle prit son nom actuel de Ris-Orangis.

L'association GRHL a choisi pour logo le sceau de cire de la commune de « Brutus ».
L'association GRHL a choisi pour logo le sceau de cire de la commune de « Brutus ».


A propos du nom de Ris

L'abbé Lebeuf écrit en 1757 :
« Je ne déciderai rien sur l'origine du nom de Ris ; je me contenterai de dire que l'Abbé Chastelain avait cru que ce nom venait du latin "rivi". Mais il ne savait pas apparemment qu'il ne passe aucun ruisseau dans ce Village, et il ignorait que les anciens titres, ont commencé à l'onzième siècle, ils l'appellent en latin Regia ou Regioe au pluriel, ou Rigs, et quelquefois Reyzoe ou Rezizoe. »
 

Le village d'origine est traversé par deux voies principales, la Route Royale, devenue Route nationale 7 (RN7), et le chemin de La Borde, devenu rue Edmond Bonté.
Les habitations sont regroupées le long de ces deux axes entre la grille du château de Ris (place du Monument aux morts) et l'actuelle rue Jean Jaurès, inexistante à cette époque, d'une part, et le long du chemin de La Borde entre la Route Royale et la Seine, d'autre part.

L'activité est centralisée dans cet espace restreint. On y trouve bien sûr l'église et tous les commerces tels que deux boucheries, deux boulangeries, un herboriste, un perruquier et surtout treize auberges, un relais de poste, un pressoir, une halle.
A partir de 19e siècle s'ajoutent un bureau des Postes-Télégraphe et la mairie. Le bureau du Télégraphe sera remplacé par un bureau de Poste dont le bâtiment existe toujours avenue de Rigny.

L'urbanisation du Plateau commence au début des années 1960.

L'abbé Lebeuf écrit en 1757 :

Je ne déciderai rien sur l'origine du nom de Ris ; je me contenterai de dire que l'Abbé Chastelain avait cru que ce nom venait du latin "rivi". Mais il ne savait pas apparemment qu'il ne passe aucun ruisseau dans ce Village, et il ignorait que les anciens titres, ont commencé à l'onzième siècle, ils l'appellent en latin Regia ou Regioe au pluriel, ou Rigs, et quelquefois Reyzoe ou Rezizoe.

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